terça-feira, 5 de julho de 2011

Essai sur l'anatomie et la physiolgie des dents, ou Nouvelle théorie de la dentition - Antoine Etienne R A Serris (1817)

Antoine Etienne R A  Serris (1817)
ESSAI
SUR L’ANATOMIE ET LA PHYSIOLOGIE
DES DENTS,
Ou
NOUVELLE THÉORIE DE LA DENTITION.
PREMIÈRE PARTIE.
De l’existence dês germes de La première et de La seconde dentition dans les mâchoires du faetus.

La vie de l’homme est marquée par dês époques plus ou moins orageuses, pentant lesquelles les oranges acquièrent Le degré de perfection nécessaire à l’exercice de leurs perfection nécessaire à l’exercice de leurs fonctions. L’acquisition dês dents est La première, parce qu’elle se lie à La première de toutes les fonctions, à La nutrition. Elle est aussi l’une dês plus orageuses, sans doute à cause de La délicatesse et de La grande irritabilité dês enfans, au moment ou elle se manifeste.
On se tromperoit cependant si l’oncroyoit que ces petits corps ne se forment que peu de temps avant leur sortie: la nature travaille à leur formation dans l’inteérieur  dês màchoires, presque aussitôt après la conception, et, peu de temps après, elle procede déjà au développement dês germes, d’où doivent sortir les dents permanentes, à l’âge de six ou sept ans. Il paroìt singulier au premier abord de penser que les màchoires du faetus, et du faetus même avant terme, renferment les germes de toutes les dents. Comment ces germes peuvent-ils se loger dans um si petit espace? Coment ceux de la première et de la seconde dentitionne ne se confondent-ils pás, ne se heurtent-ils pás dans leur marche, em venant se mettreen ligne sur les bords alvéolaires? Ces questions et une multitude d’autres trouveront leur solution dans cet Essai; mais n’aticipons point, et exposons succinctement les faits.
A peine l’embrion commence-t-il à être distinct dans le produit de la conception, que la tête et tous les organs qu’elle renferme sont ébauchés; les dents, destinées à remplir la première function dans le cercle de la vie, se forment et se développent dans l’intérieur des os maxillaires. Les anatomists n’avoient encore constaté la presence des germs que sur dês faetus presque à terme, j’ai cru nécessaire de remonter aussi loin que l’obsrvation peut aller à ce sujet.
Sur les mâchoires d’um embryon de deux móis, j’ai rencontré les germes de La première dentition dês incisives et dês petites molaires, je n’ai pu trouver les canines; à deux móis et demi, j’ai trouvé les canines; à trois móis, j’ai constate La présence non-seulement dês germes de La première, mais même ceux de La seconde dentition, jusqu’à la dent dite de sagesse. Ces germes se trouvent logés dans les replis membraneux qui forment à cette époque la gencive; ceux de la première dentitionsont attachés immédiatement à ce repli membraneux, ceux de la seconde y sont suspendus par um pédicule d’environ deux lignes, circonstance que seule permet de les distinguer, ainsin que la couleur jaune qu’ils contractent par l’exposition à l’air, et qui tranche sur Le Blanc mat de la gencive.
A quatre móis, j’ai rencontré dês cloisons fibreuses séparant les incisives; mais tous les autres germes étoient contigus les uns aux autres; à six móis, la cloison osseuse dês incisives étoit três-disctincte, celle de la petite molaire étoit aussi em partie ossifiée, les deux molaires postérieures étoient contenues dans la même loge; à huit móis, les germes étoient plus avances, comme nous Le verrons plus bas, mais dans les mêmes rapports (I).
Parvenus au terme naturel de l’accouchement, Il nous reste à exposer, Iº. la situation dês germes dês premières dents; 2º celle dês germes de la seconde dentition, 3º et la position dês germes de la dent de sagesse ou dernière molaire.
Fallope, qui a fait de si bonnes observations sur la dentition, croyoit que les secondes dents provenoient de germes cachês, qu’on ne pouvoit apercevoir (2); Vésale et Diemerbroeck les faisoient naître dês racines dês premières; Eustachi découvrit les germes dês incisives et des canines: cette découverte, qu’il décrit avec la plus grande exactitude (3), fut répétée par Urbain Hémard, anatomiste François, et développée par Albinus (4). Les anatomiste anglois Hunter, Monro, Fox et Blake, n’ont fait ensuite que les confirmer. Ce qu’il y a de remarquable, c’est qu’Eustachi avoue n’avoir jamais pu rencontrer les germes dês petites molaires; et comme si les autres anatomistes que j’ai cites s’étoient contentes de Le copier, aucun d’eux n’eux n’em fait mention. Ils passent également sous silence la dent de sagesse, dont l’appartion aux bords alvéolaires est fort tardive.
Il nous étoit réservé de démontrer que tous ces germes sont présens dans les mâchoires du faetus, et jê vais em assigner les rapports, em commençant par céus de la première dentition; j’exposerai ensuite ceux de la seconde.
Première dentition. Germes.
La première dentition se compose, pour chaque mâchoire, de quatre incisives, deux canines, et de deux petites molaires de chaque cote. Tous ces germes sont disposés em arc, ainsi qu’il suit:
Les incisives sont couchées obliquement de dehors em dedans et de haut em bas à la mâchoire inférieure; les canines, placées du cote externe, um peu plus bas, sont hors de la ligne dês autres germes; on ne les aperçoit point du cote interne de la mãchoire, elles font au contraire une saillie assez considérable sur la face externe, um peu audevant du trou mentonnier. Les petites molaires sont placées esuite; mais d’après la situation dês canines, dont nous venons de parles, les petites molaires sont presque contigues avec les incisives latérales; la deuxième petite molaire, três-développée, est située em arrière de la première et um peu plus bas; la première grosse, plus petite, est um peu plus haut: Il resulte de là um arc de cercle qu’ils décrivent. A la mâchoire supérieure, Il y a quelques différences dans ces rapports: les incisives sont moins obliques, les canines sont rejetées aussi em dehors, les molaires ont les mêmes dispositions, seulement leur ensemble ne décrit pás la courbe dont nous ayons parlé.
Seconde dentition – Germes.
Les germes de la seconde dentition, dont quelques-uns ont été découverts, comme nous l’avons dit, par Eustachi, Hémard et Alvinus, sont plus difficiles à préparer; Le moyen indique par Eustachi (I) est défectueux: Il est plus simple de découvrir les germes par la partie interne, em enlevant la lame osseuse qui les couvre. Cette préparation faite de manière à ne point intéresser les sacs qui les enveloppent, on trouve les seconds germes des incisives et dês canines à la partie supérieure et postérieure des germes de la première dentition, dans les mêmes rapports que ces derniers (I). Em procédant à cette recherche par la partie externe, selon les procedes d’Eustachi et d’Hémard (2), on risque d’ouvrir les sacs dentaires et de les vider. Il est à remarquer que les germes de la seconde dentition sont plus rapprochés des gencives que les premiers; nous les verrons s’em éloigner beaucoup par les progrès de l’ossification, pour se loger dans l’intérieur des mâchoires.
Quant aux germes de remplacement de la petite molaire, ils sont beaucoup plus difficiles à découvrir, et jusqu’à ce jour ils n’ont été rencontrés par aucun anatomiste; leur ténuité les dérobe pour ainsi dire au scalpel. Ces germes sont arrondis comme de très-petites têtes d’épingles situées à la base du germe de la molaire de la première dentition. Pour les apercevoir, enlevez Le nerf dentaire avec les germes des molaires, ce qui est facile, et on les trouve au lieu que nous venons d’indiquer; ou, mieux encore, ouvrez Le sac de la petite molaire, videz-le, et étendez la membrane, vous verrez saillir les petits germes (I).
La sortie tardive de la grosse molaire a pu faire croire que son germe ne se formoit que long-temps après la naissance, Il est cependant et plus développé et plus facile à rencontrer que les précédens. A la mâchoire inférieure, Il est profondément situe à la partie postérieure de l’arc dentaire, à la base de l’apophyse coronoïde; appuyé contre la partie postérieure du germe pulpeux et volumineux de la seconde grosse molaire, il lui est tellement uni, qu’on le confondroit avec lui, sans une observation très-attentive (2). Pour l’em séparer, il faut mettre à découvert le nerf dentaire inférieur à son entrée dans la canal dentaire; sitôt après son introduction dans ce canal, il donne um filet assez volumineux, qui monte vers la gencive; em le suivant, on tombe sur le germe de la dernière molaire; on le détache alors du sac de la seconde molaire, em suivant une bandelette fibreuse interposée entre les sacs. Ainsi isole, il a une forme ovalaire du volume d’une grosse Tetê d’épingle, et on distingue facilement le nerf et son artère central. A la mâchoire supérieure, ses rapports sont différens. Moins développé qu’à la mâchoire inférieure, il est néanmoins plus facile à isoler; il est situé à l’extrémité postérieure de l’arc dentaire supérieur, à une ligne du bord alvéolaire cartilagineux; il est isolé, arrondi, et tient à la gencive par un pédicule de leux ou trios lignes; on le rencontre aisément, en suivant le cartilage alvéolaires jusqu’à sa partie postérieure; et en le soulevant légèrement on aperçoit le germe, qui lui est comme suspend par son pédicule: tous les germs de la première et de la seconde dentition se distinguent du cartilage alvéolaire par leur couleur violette, qui tranche sur le blanc mat de celui-ci.
Ainsi se trouve démontrée la présence de tous les germes dans les mâchoires du faetus. Etudions maintenant leur connexion avec les bords alvéolaires.
Les bords alvéolaires chez le faetus sont forms par deux petits cartilages, taillés en biseau sur leurs bords internes; ce cartilage aa trios lignes à la mâchoire supérieure, et deux environ à l’inférieure (I); ce qui provident de ce que l’ossification est plus precoce dans celle-ci. Leur forme est la m~eme que celle des mâchoires, mais on y distingue déjà la figures des incisives et des canines. Leur usage est évidemment de saisir et de maintenir le mamelon pendant que la succion s’exerce; si l’on coupe ce cartilage, couche par couche, jusqu’au niveau des alvéoles ossifiées, on parvient ainsi jusqu’à la partie supérireure du sac membraneux des germes dentaires; on y parvient sans distinguer aucune partie, aucune autre substance interposée entre eux (2).
Cette disposition a fait croire aux anatomistes anglois que les sacs membraneux n’é toient qu’um prolongement de la gencibe; mais, Iº la différence de structure ne permet pás de les confondre; 2º em disséquant avec soin l’enveloppe du germe, on la détache sans détruire son intégrité. J’ai ainsin isole tous les germes de la première dentition sur plusieurs mâchoires de faetus, sans intéresser les sacs ni la gencive; ces deux parties, quoique intimement unies, sont donc distinctes l’une de l’autre. Cette union des sacs à la partie inférieure de la gencive explique comment, par les progrès de l’ossification, le cartilage des gencives ou les bords alvéolaires entrînent avec eux les germes dentaires; ceux-ci sont encore garantis de la pression des corps placés sur les gencives: leur effort se perd, d’une part, sur les gencives cartilagineuses; de l’autre, sur la partie ossifiée que déborde les germes.
Membrane dentaire.
La membrane qui enveloppe les germes des dents et dans l’intérieur de laquelle ces os se développent, a une structure et une distribution qui lui sont particulières, et qui n’a pás encore été exposée; ce qu’em disent Albinus (I), Hunter et Blake (2), n’approche nullement des idées exposées par Bichat, qui s’est le plus rapproché de la vérité (3),
Cette enveloppe de la dent est composée de deux lames, l’une externe, l’autre interne, distinctes non-seulement par leur distribution, mais encore para leur structure et leurs fonctions. La lame externe, de nature fibreuse, est opaque et blanchâtre; d’une part, elle tapisse l’intérieur des alvéoles et leur sert de périoste; de l’autre, elle est appliquée à la surface externe de la lame interne. Très-adhérente par as partie inférieure aux vaisseaux et aux nerfs dentaires, elle s’unit au cartilage des gencives comme nous l’avons dit précédemment, et lorsque la dent s’est fait jour au dehors, elle em embrasse le collet. Elle jouit d’une élasticité assez prononcée, et comprime le liquide dans lequel est plongée la dent: tel paroît être son usage, car si on y fait une petite ouverture, ou qu’on enlève une petite portion de cette lame, aussitôt la lame interne et le liquid qu’elle renferme, font hernie au travers de l’ouverture; ce qui ne peut être que l’effet d’une compression exercée par la lame externe (I).
La lame interne est très-mince, transparente et d’une nature sui generis. C’est cette lame que Bichat considere comme une membrane séreuse; mais Iº elle est entièrement vasculeuse et se distingue par à de cet ordre de membranes; 2º le fluide qu’elle secrete est séreux et muqueux em partie; 3º elle diffère aussi des membranes muqueuses; car elle n’a point de follicules, et dans as position naturelle, elle peut être considérée comme une poche sans ouverture. Jê la considere comme intermédiaire entre ces deux ordres de membranes. Voici as distribution: em dehors elle est tapissée, comme nous l’avons dit, par la lame externe, avec laquelle son adherence est assez forte, surtout supérieurement, à l’endroit ou elle corresponda au fibro-cartilage des gencives. Parvenue au lieu ou pénètrent les vaisseaux et les nervs, elle se détache de la lame externe, ne paroît plus lui être unie que par l’intermède de petits vaisseaux qui de l’une passent à la’autre lame; em cet endroit, lame interne, isolée de l’externe, se réfléchit de bas em haut, forme une enveloppe aux vaisseaux et aux nerfs jusqu’à la base et à la circonférence inférieure de la pulpe, ou elle s’insère d’une manière très-manifeste (I). Il resulte de cette disposition, Iº que poche que forme cette lame est fermée em haut par la pulpe dentaire, que lui forme une espèce de couvercle; 2º que cette pulp n’est point enveloppée par la membrane, et qu’elle est libre dans l’intérieur du sac que’elle forme, baignée par le fluide qu’elle secrete; 3º il enrésulte aussi que la membrane externe s’arrête à l’endroit ou les vaisseaux et les nerfs vont pour pénétrer dans le germe dentaire, et leur adhère d’une manière très-intime (2).
Artères et nerfs dentaires. – Artère de la dentition
La difficulté de suivre les ramifications artérielles et nerveuses jusqu’à la pulpe des dents, a fait regarder ces corps comme inorganiques par plusierus anatomistes, et espécialement par Hunter et quelques auteurs anglois. Le célebre Monro les suivit néanmoins jusque dans l’intérieur de la pulpe; Blake et Fox confirmèrent cette découverte et assurèrent avec lui que peu l’organes em reçoivent um aussi grand nombre; j’ai souvent répété cette préparation em injectant des faetus. J’ai vu la lame interne de la membrane entièrement vasculeuse, la pulpe rendue rouge par la présence du vermillon. Sur um faetus que j’vois infecte avec le mercure, j’ai suivi plusieurs rameaux jusqu’à une demiligne du point qui s’ossifioit (I). Pour bien infecter les faetus, j’emploie une méthode particulière: elle consiste à pousser l’infection par la partie inférieure du ventricule gauvhe du coeur; au lieu de mettre le tube à l’origine de l’aorte, Fe l’assujétis facilement dans cette partie, et l’injection penetre avec beaucoup plus de facilite. C’est même la seule manière d’obtenir de belles infections sur les faetus et les jeunes enfans.
Le canal et l’artère dentaire inférieure ne se comportent pás comme le disent les anatomistes (Bichat, Cloquet). Parvenus aux incisives, ilsne reviennent pás sur eux-mêmes pour sortir par le trou mentonnier: cette disposition seroit rendue impossible avant la seconde dentition, parce que les dents occupent tout l’espace; les infections ordinaires montrent qu’ilsse distribuent ainsi qu’il suit: l’artère, parvenue au niveau de la petite molaire de la première dentition, envoie um tronc qui penetre Per le trou mentonnier sur la face externe de la mâchoire; elle se termine ensuite par trois ou quatre branches qui pénètrent la Racine des canines et des incisives. Le canal dentaire se termine, à proprement parler, au trou mentonnier; les rameaux se logent ensuite dans de petits sillons celluleux.
Chez l’adulte, il n’y a, à la mâchoire inférieure, qu’um Seul canal et qu’une seule artère; mais chez le faetus, et chez l’enfant jusqu’à six ou sept ans, à l’époque du renouvellement des dents, il existe deux canaux et deux artères dentaires très-apparens (I).
On peut voir ces deux d’une manière très-distincte sur une manière très-distincte sur une mâchoire desséchée, soit chez le faetus, soit chez l’enfant, à l’époque que nous avons déterminée. De ces canaux, l’um est supérieur, l’autre inférieur; ce dernier, logeant une artère particulière, comme nous le dirons, est très-développé chez le faetus, son diamètre augmente jusque vers l’âge de trois à quatre ans, ensuite son calibre se rétrécit graduellement, et, de huit à neuf ans, il s’oblitère entièrement (2); quelquefois cependant il se conserve plus long-temps: jê l’ai rencontré chez une femme de trente-cinq ans. Ce canal, situe au-dessous du canal dentaire que reste toute la vie, em este separe para une lame osseuse assez épaisse; cette lame este percée d’une très-petite ouverture placée à la base des dents, o’u doivent pénétrer les rameaux artériels. Ce canal paroît se rendre spécialement à la partie antérieure de l’arc de la mâchoire; il communique ensuite au dehors para une très-petite ouverture, située au-dessous des canines, um peu plus bas que le trou mentonnier. Je conserve plusieurs mâchoires, ou l’on voit très-manifestement cette terminaison (I).
L’artère dentaire est Double, comme le canal, chez l’enfant et chez le faetus; cette artÈre, parvenue entre le condyle et l’apophyse coronóide, se divise en deux branches (2): l’une pénètre dans le canal dentaire supérieur, l’autre dans le canal dentaire inérieur. Avant de decrier cette nouvelle artère, je ferai observer que chez le faetus et chez l’enfant de deux ou trois ans, l’artère dentaire supérieure, parvenue au trou mentonnier, n’envoie que de très-petits rameaux qui sempblent se distribuer principalement sur les germes de la seconde dentition et sur les bandelettes fibreuses qui doivent former les alvéoles. Voice la distribution de la seconde, dont aucun anatomiste n’a encore parlé: sitôt après la division de l’artère dentaire, celle-ci se plonge de haut em bas, audessous de la première, entre dans le canal inférieur, le parcourt jusqu’à la première petite molaire de la première dentition, sans Donner de rameau important; parvenue audessous de cette dent, elle lui envoie une branche qui s’y distribue (I). Elle em envoie ensuite aux incisives et aux canines de la première dentition. Aprés s’être ainsi distribuée, elle forme autour de la symphyse um réseau vasculaire très-développé, et sort par l’ouverture située au-dessous des canines, ou elle s’anastomose avec l’artère dentaire supérieure. Son calibre, presque égal à celuici, à l’àge d’um et deux ans, va em se rétrécissant graduellement jusqu’à l’époque de xis ou sept ans, ou s’oblitère, quelquefois plus tôt, mais jamais plus tard (2).
Quel que soit le trone d’où proviennent les rameaux qui pénètrent dans les racines des dents, leur distribuition dans les germes est toujours la mème. Parvenus à la base de la dent, ils percent la lame externe de la membrane, se portent sur la lame interne, et s’y ramiente à l’infini, de telle sorte que cette portion de la membrane paroît entièrement vasculeuse; au-delà du point d’insertion de la lame interne de la membrane (I), plusieurs raeaux pénètrent l’épaisseur du bulbe dentaire: jê les ai suivis jusqu’à une ligne du point ou s’oéroit l’ossification dentaire (2). Il est à remarquer que tout autour du point d’insertion de la lame interne à la base du bulbe, les vaisseaux sont beaucoup plus nombreux, et qu’ils forment um cercle vasculaire semblablé au cercle antérieur et postérieur de l’iris; il est à remarquer aussi que ce cercle ou cette aréole rougeâtre qu’ils forment sur le bulbe, descend à mesure que l’ossification fait des progrès, ce qui provient du mécanisme de la formation des dents, que nous expliquerons plus bas. Mais um point vraiment admirable dans la disposition de ces vaisseaux, c’est que, dans les dents à racines uniques, ils forment um Seul faisceau; dans les dents à  racines doublés, ils em forment deux; ils en forment trois et quatre, si la dent doit avoir trois ou quatre racines (3). Nous reviendrons sur ce fait à l’article du Développement des dents. La lame externe de la membrane dentaire reçoit quelques rameaux des artères nombreuses qui se distribuent dans les gencives: ce qui a fait croire aux anatomistes anglois, et ensuite à Ludwig, que ces rameaux pourroient vien avoir pour but de servir à la sécrétion de l’émail des dents. C’est une supposition que détruit l’inspection anatomique; car ces vaisseaux ne pénétrent point jusqu’au bulbe de la dent; ils ne percent meme pas la lame interne pour pénétrer dans l’intérieur du sac, où s’opère le travail dentaire (I). On les remarque, au contraire, plus particulièrement sur les bandelettes fibreuses quiséparent les dents les unes des autres, que leur forment des espèces de loges qui précèdent les alvéoles. Leur but me paroît être de concourir à la formation de celles-ci: nous examinerons cette question em parlant des alvéoles.
Nerfs dentaires.
Rau (I) paroît être le premier qui ait décrit d’une manière exacte les ramifications des nerfs de la cinquième paire, que les anciens nommoient la troisième; il rendit justice à Vieussens, qui avoit montré la sympathie de ces nerfs dans les maladies des yeux et des dents, et poursuivit la distribution des branches maxillaires jusqu’au filet qui penetre dans chaque dent. Winslow et meckel portèrent ensuite une attention scrupuleuse à suivre ces nerfs jusque dans les derniers points de leur insertion. Monro les suivit aussi dans l’intérieur de la pulpe.
Je n’ai rien de particulier à ajouter à la description du nerf dentaire depuis son entrée dans le canal jusqu’au niveau du trou mentonnier. Parvenu au trou mentonnier, ce nerf le parcourt chez le faetus dans une direction oblique de dehors em dedans; dans ce trajet, et avant as sortie du trou mentonnier, il envoi une branche considérable, qui se contourne de la face interne à la face externe de la mâchoire et dans son épaisseur; cette branche va à la Racine des incisives et des canines, ou elle donne des rameaux considérables à chaque dent (I). Ces rameaux sont logés dans de petits conduits particuliers, creusés dans l’épaisseur de la mâchoire; à la base des incisives et des canines, ces nerfs forment um plexus, que jê nomme plexus dentaire (2); de ce plexus partent d’abord des branches volumineuses qui vont pénétrer par la Racine des dents de la première dentition; ensuite d’autres brances beaucoup plus déliées, qui se rendent à la base des petits germes de la seconde dentition. La préparation de ce plexus est très-difficile; il faut préparer le nerf à as sortie du trou mentonnier, enlever la mâchoire dans as partie antérieure et inférieure, couche par couche et avec beaucoup de soin: on aperçoit alors cette merveilleuse disposition (3). Les pro grés de l’ossification lui font éprouver um rapport inverse; les rameaux qui pénètrent les premières dents s’oblitèrent peu à peu, et enfin disparoissent; ceux, au contraire, de la seconde dentition croissent successivement, jusqu’à ce que les dents aient acquis leur dimension naturelle. On voit ainsi pourquoi l’artère de la dentition n’a point de nerf que l’accompagne. Ce nerf est suppléé par le plexus dentaire (I).
Quand on prepare les nerfs des dents sur un enfant de deux, trios ou quatre ans, on suit leurs divisions jusqu’à la base de la pulpe (2) dentaire; on les voit accolés au paquet des vaisseaux que la racine doit envelopper: si on les examine au microscope ou à la loupe, on distingue leur separation en deux, trios, quatre ramuscules, selon que la dent a, ou doit avoir deux, trios ou quatre raciness. Cette delicate preparation a été faite par Monro, Fox, Blake; je l’ai répétée plusieurs fois, et on ne sait trop sur quel fondement Hunter assure que les dents ne reçoivent aucun filet nerveux.
Cette assertion de Hunter est d’autant plus étrange, qu’Eustachi paroît les avoir suivis, ainsi que les artères, sur l’homme et les ainmaux, comme le prouve le passage suivant.
Après que le nerf et l’artère sont arrivés aux petites molaires, ils se divisent em deux parties, dont l’une sort par le trou creusé en cet endroit pour gagner la lèvre inférieure; l’autre se porte vers les raciness des incisive, se distribute à chacune d’elles, une partie à l’extérieur, et l’autre, très-mince, pénètre par l’ouverture de la dent (ce qui peut être démontré para une habile préparation); mais ce qui est plus admirable, c’est que sur le cheval on voit le nerf et les vaisseaux très-volumineux pénétrer par la racine des incisive et des molaires (I).
Les dents ne sont donc point des corps inorganiques, privés de vaisseaux et de nerfs, comme le dit Hunter, qui assure qu’on peut à volonté les envlever et les reposer.
Bichat a trop bien combattu cette erreur dans son Anatomie générale, pour qu’il soit nécessaire de la réfuter ici. J’observerai seulement que toutes les douleurs que font éprouver les dents ne doivent point être rapportées au nerf. Beaucoup on t leur siége dans la membrane dentaire, surtout dans la portion qui tapisse les alveoles. Les douleurs rhumatismales, vénériennes, goutteuses, etc. qui se fixent quelquefois sur ces oranes, me paroissent affecter plus spécialement cette partie; je pense aussi qu’on a exagéré les accidens produits par la dentition dans les maladies des enfans, quoique Hippocrate ait dit que la sortie des canines produisoit des affections graves (I), que Boërhaave ait répété cette assertion (2), et que van Swiéten en ait cherché l’explication physiologique (3) dans la manière dont les dents déchirent, selon lui, la gncive lors de leur éruperuption ferai la meme réflexion sur la fièvre qui accompagne quelquefois la dentition, don’t parle Sydenham(4), et qu’il faisoit cesser avec trios ou quatre gouttes d’esprit de corne de cerf. Ou cette fièvre n’étoit par produite par la dentition, ou Syndenham auroit Du expliquer comment quelques gouttes d’esprit de corne de cerf peuvent agir sur l’éruption des dents, pour faire cesser la fièvre. Qu’on fasse attention que jê ne nie pas ici la possiblité de cette guérison, mais bien la caus qu’on assigne à la fièvre. Malgré le respect Du au grand Boërhaave, jê me permettrai la même remarque sur les convulsions dont parle cet illustre médecin (5) : il les attribue à la dentition, comme la fièvre précédente, et il observe qu’une petite dose d’alcali volatil les faisoit cesser. N’est-il pas plus vraisemblable que cette cause résidoit dans l’estomac ? Quoiqu’il ne soit pas question dans ce mémoire des maladies des dents, je rapporterai un fait bien singulier que j’ai observé dans l’épidémie de Pantin. Une femme guérie d’une fièvre tierce éprouva, quelques jours après, des douleurs odontalgiques périodique et avec le type tierce également. Ces douleurs ne cédèrent qu’à l’administration du quinquina. Cette femme fut examinée par le docteur Marc, chargé avec moi, par le préfet du département de la Seine, du traitement de cette épidémie pendant la maladie du docteur Caillard. Ce fait peut être ajouté aux observations curieuses contenue dans les ouvrages de Strack, van Swiéten, Casimir Medicus, et., etc.
Des glandes dentaires et de leur usage.
Les glandes dentaires, à raison de leur ténuité, ont échappé jusqu’à ce jour aux recherches des anatomistes ; les gencives du faetus à terme en renferment néanmoins une quantité considérable : leur usage, à ce terme de la vie, paroît être de lubrifier ces cartilages, qui servent à la succion, en maintenant le mamelon de la mère.
Je fus conduit à la découverte de ces petits corps glanduleux, en recherchant l’ouverture du gubernaculum dentium sur les mâchoires d’un faetus à terme ; je mis à découvert trois ou quatre corps blanchâtres (I) situés à côtéles uns des autres ; en les pressant fortement, après avoir fait une petite ouverture, il en sortit une substance blanche, de la consistance du cérulmen et affectant une forme spirale. En examinant attentivement les deux mâchoires, je rencontrai une multitude de ces mêmes glandes parsemées dans toute la substance cartilagineuse que forment alors les gencives, disposées en groupe comme la figure le représente ; je détachai plusieurs de ces corps, dont la grosseur égaloit celle d’un grain de millet, en tout semblables aux glandes de millet, en tout semblables aux glandes de meïbomius. Je n’aperçus point d’ouverture distincte : le microscope montroit un petit point brun au milieu ; la substance blanche contenue dans l’intérieur ne sortoit point, à moins qu’on n’eût fait une ouverture au petit sac.
Ces glandes paroissent donc formées d’un petit sac, ou kyste, sécrétant et renfermant cette matière blanche, et la laissant transsuder par leurs pores, ou par le petit point noir que le microscope met en évidence. Les plus volumineuses sont situées au côté interne des gencives, et dans l’espèce de sillon qui se trouve en dedans des grosses et des petites molaires (I).
Les glandes dentaires n’étant encore décrites nulle part, je ne séparerai pas l’histoire de leur usage de leur description. Ces glandes servent à lubrifier les cartilages qui remplacent les dents avant leur sortie chez le faetus, comme nous l’avons dit ; mais aprés leur éruption, elles sécrètent cette matière, connue sous le nom de tartre des dents. Ce tartre a beaucoup exercé la sagacité des dentistes, qui se sont occupés de le dissoudre, d’en prévenir la formation, etc., etc., sans avoir recherché la source d’où il découle. Il est évident que ce n’est point un résidu de la salive, comme ils l’ont avancé, car en exposant cette humeur à la dessiccation, il ne se fait aucun précipité semblable (2). C’est le produit de la sécrétion de ces glandes ; ce produit change avec les époques de la vie : blanc chez les enfans, il communique aux dents ce poli qui les rend brillantes jusqu’à l’âge de vingt ou vingt-cinq ans ; plus terne et comme jaunâtre chez l’adulte, les dents partagent plus ou moins ce caractère à cette époque de la vie ; le mercure, dans le traitement de la maladic vénérienne, me paroît affecter spécialement ces glandes et être une des causes des altérations vives que les dents éprouvent dans leur aspect. Les maladies les changent aussi d’une manière évidente, comme on peut s’en convaincre sur les dents des malades affectés de fièvre bilieuse et adynamique.
Son action immédiate est-elle, à cause de sa nature grasse, de garantir les dents de l’action physique ou chimique des corps extérieurs, de leur communiquer une sorte de flexibilité ? Je livre ces réflexions aux physiologistes ; mais je ferai observer que, dans les fièvres adynamiques, lorsque les dents sont remarquables par une glande sécheresse, elles sont beaucoup plus cassantes que dans surtout, où elles résistent aux grincemens les plus violens. J’ai vu, dans les fièvres adynamiques, des dents éclater par des efforts qui, dans l’état ordinaire, n’auroient rien produit ; et cet accidentm’est arrivé à moi-même dans une de ces fièvres et dans l’état que j’ai exposé (I).
A l’époque où la philosophie cherchoit des animalcules partout, le physicien Magellan en découvrit dans le tartre des dents. Ses expériences microscopiques lui monstrérent une grande quantité de pores ou de petites cavités polyédriques, qui imitent la forme et l’arrangement des cellules des polypes : y ayant vu de petits animaux s’y mouvoir, il crut reconnoitre dans cette matière évidemment terreuse un polypier formé par ces animaux.
Leuwenhoeck fit aussi de semblables expériences avec une patience et une habileté dignes d’un meilleur sujet : il consgna ses premières recherches dans la Collection phylosophique du docteur Hook (2), et la suite dans les Transactions philosophiques (I). Je n’ai lu que ces dernières, où l’on trouve la conclusion suivante : « Pour déterminer à peu près le nombre des animaux contenus dans cette matière des dents, je dirai qu’en examinant une parcelle de cette matière, dont le diamètre égaloit celui d’un crin de cheval, j’ai calculé qu’il pouvoit y avoir un millier de ces animaus dans une quantité de matière égale en grosseur à la centième partie d’un grain de sable .» Assurément ce sont là des viscères microscopiques. Mais une remarque importante faite par Leuwenhoek, c’est que dans la salive il ne put jamais les apercevoir ; ce qui prouve, comme mes expériences l’ont démontré, que la matière tartareuse n’est point un précipité, ou une espèce de cristallisation de cette humeur, ainsi que l’avoit dit le célèbre Fourcroy.
Considérations sur les mâchoires, relativement à la dentition.
Jetons un coup d’oeil sur les mâchoires, dont les variations suivent toutes celles des dents, et deviennent le moule des nuances que la physionomie de l’homme offre dans les différens âges ; suivons ces variations de l’extérieur à l’intérieur. Ce que frappe le plus dans l’aspect des machôires de différens âges, c’est l’élévantion ou l’abaissement des angles de la mâchoire inférieure, considéré aux deux extrêmes de la vie et dans l’âge moyen. Bichat avoit déjà fait cette remarque pour l’enfance et pour l’atulte ; mais il ajoute que les progrès de l’âge redressent la branche de la mâchoire de plus en plus ; c’est une erreur que la simple inspection détruit. L’angle, existant á peine au terme de la naissance, se prononce beaucoup plus fortement et d’une manière graduelle jusqu’à l’àge de cinquante à soixante ans ; il décline ensuite en sens inverse, et revient, dans l’extrême vieillesse, au terme d’où il étoit parti dans l’enfance. De là naissent ces variations que la figure présente ; de là vient qeu la face du vieillard se rapproche de celle de la première enfance, considérée sur les parties osseuses.
La mâchoire inférieure, représentée dans les différens âges, présente cette gradation et cette dégradation successives : qu’on me permette l’expression.
La mâchoire de l’enfant à terme se raproche de celle de la femme de cent trois ans ; celle de soixante-dix-huit ans est semblable à celle de sept ans. La planche où seront représentées ces mâchoires, la nature de l’angle et l’âge des sujets auxquels elles ont appartenu, est curieuse à consulter sous ce rapport. J’aurois voulu pouvoir faire représenter éganlement la mâchoire supérieure ; on auroit yu la tubérosité maxillaire, qu’on peut comparer à l’angle de la mâchoire inférieure, existant à peine dans le faetus, se développant graduellement dans l’enfance et dans l’âge adulte, s’affaissant ensuite, et reprenant son premier aplatissement. On peut juger de cet effet en considérant le développement comparé du sinus maxillaire : ce sinus existe á peine dans le premier âge, s’agrandit beaucoup de quinze à vingt-cinq ans, reste stationnaire jusqu’à la vieillesse, et s’affaisse sur lui-même, passé cette époque. De là naissent des nuances dans la physionomie, variées comme les différens âges, et moulées, si l’on peut ainsi dire, sur la charpente osseuse de la face (I).
Je dépasserois mon sujet, si je m’arrêtois plus long-temps à ces considérations, qui présentent aux physiologistes et aux peintres des observations neuves et piquantes sur le caractère de la physionomie, sur la différence de l’angle facial dans les divers âges, chez les différens peuples, et dont la cause matérielle réside dans la proéminence ou l’affaissement des os maxillaires, portés plus ou moins en avant ; para la structure générale du crâne et de la face (I). Je reviens à mon sujet.
Le mâchoires de l’enfant renferment, avant la seconde dentition, deux ordres de dents et deux ordres d’alvéoles destinées à les loger. Je n’ai rien de particulier à dire sur les premières alvéoles, ou celles qui contienents les premières dents : je m’arrêterai sur les secondes, dont les anatomistes ont à peine parlé, et qui ont été la cause de l’erreur commise par Hunter dans l’alignement des dents de remplacement. Je nomme ces secondes alvéoles canaux alvéolo-dentaires, d’abord pour les distinguer des premières, et pour donner l’idée du but particulier qu’elles ont de faire communiquer ces alvéoles, et par suite les dents avec les bords alvéolaires (I).
Fallope et Albinus avoient observé ces canaux sur des mâchoires desséchées ; Eustachi avoit même désigné d’une manière un peu vague, il est vrai, leur ouverture extérieure aux bords alvéolaires. Ce point anatomique mérite d’autant plus d’être fixé, qu’il nous servira dans l’exposition de la seconde dentition (2).
Ces canaux sont situés, pour les incisives et les canines, sur un plan plus interne que celui des premières alvéoles. Leur ouverture aux bords alvéolaires se fait un peu en dedans des incisives et des canines, sur une ligne circulaire beaucoup plus étroite que celle qui est décrite par les première dents. Ceux despetites molaires de remplacement occupent d’une part la partie interne de la mâchoire correspondant à la petite molaire, de l’autre l’écartement des bifurcations de leurs racines ; leur ouverture extérieure se fait à la partie postérieure de l’alvéole contenant les petites molaires de la première dentition. Une cloison osseuse, qu’on peut nommer inter-alvéolaire, sépare ces deux ordres d’alvéoles, isole entièrement les dents de la première et de la seconde dentition, les empêche de communiquer entre elles et de se gêner dans leurs développémens mutuels (I).
Lorsque les premières dents sont tombées, que deviennent leurs alvéoles ? La réponse ordinaire à cette question, est qu’elles se ferment et reviennent sur elles-mêmes, à raison de leur contractilité de tissu. Cette explication suppose que les alvéoles restent vides après la chute des dents ; mais je prouverai, en développantle mécanisme de leur chute naturelle, que ces premières alvéoles ne restent point vides ; que les seconds dents viennent s’y loger, et que c’est pour n’avoir point suivi le mouvement de la locomotion de ces dernières, qu’on a éte induit à penser, comme Hunter, que les dents, une fois tombées, les premières alvéoles s’oblitèrent, et que les secondes dents se logent dans de nouvelles alvéoles (I).



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